Ker Ronan. Petite entreprise située au cœur de la Bretagne a fêté sa première décennie
Hervé Harnois a grandi à La Villeneuve en St-Gouvry, dans une fratrie de 3 enfants où il est le seul garçon. Son père tient la ferme héritée de ses parents. En ce temps, la coutume voulait que l’aîné reprenne l’exploitation agricole ! C’est donc à Henri, son papa qu’Hervé promet de reprendre la ferme, à la condition qu’il lui paie ses études. Ils se serrent la main, le contrat est signé ! Alors il part étudier à Rennes. Il est embauché à l’INRA, où il travaille pendant 15 années. Il voyage à travers toute la France et à l’étranger, notamment au Canada où, au bout de trois semaines, les crêpes lui manquent terriblement.
En 1993, comme promis, il rentre à Rohan pour gérer la ferme avec 20 vaches Gwenn-ha-du !
Avec ses 20 vaches laitières, Hervé produit du lait, mais il lui manque un but… Que devient le lait qui part de la ferme ? Ainsi germe l’idée de transformer le lait pour en faire un bon produit laitier fermier, de ses mains, à Rohan.
Parce que ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être bien fait.
Hervé privilégie le savoir-faire paysan, les origines identifiables. Le local. L’artisanat. Hervé veut redonner ses lettres de noblesse à l'agriculture bretonne.
Avec Yvonne, son épouse infirmière, il monte son projet de transformation laitière au cœur du territoire. En 2008, Ker Ronan a vu le jour et les premiers yaourts sont produits à la ferme !
Depuis, Ker Ronan a bien grandi. Il y avait au départ 8 références de yaourts : 4 étuvés et 4 yaourts brassés aux fruits.
Aujourd’hui grâce aux 25 personnes employées, on compte 12 références de yaourts, 4 parfums de crèmes dessert et 3 saveurs de riz au lait. Ainsi qu’une déclinaison de pots individuels snacking avec une galette bretonne de la biscuiterie Joubard.
Ker Ronan croit en la matière, Ker Ronan croit en l’humain.
Ses yaourts et ses desserts sont la mémoire du travail des femmes et des hommes.